Torres [CR du jeudi 7 avril]

Publié le par Gorthyn ...

Quand rien ne se déroule comme prévu... Une soirée calibrée initialement pour 3, puis 4, puis à nouveau 3, puis risque de ne pouvoir jouer qu'à 2... Puis non, quand j'arrive on est bien 3... Ah, ben c'est cool, j'ai bien fait d'amener quasiment tous mes jeux à 2 préférés. Enfin pas tous, mais presque... Bon, tant pis, "Yapluka" trouver un autre programme pour 3 joueurs... Bon voyons ce qui me plaît bien à 3 joueurs...

Tel le théâtre de boulevard, un coup de téléphone retenti... "Allo...oui ? .... Ah..... Vers 21H30, bon ben ok, à tout à l'heure"... Bon ben, dans un peu plus d'une heure, on ne sera plus 3, mais 5... Bon, ben faut trouver un jeu à 3 pour une heure pas plus alors... Torres, ça vous va ? Ok, va pour Torres, mais va falloir se grouille tout de même...



Ca tombe bien, le Spiel Des Jahres 2000, cela fesait un bail que je n'y avais pas rejoué.


Cet excellent jeu de placement en 3 dimensions du tandem Kramer & Kiesling (Tikal, Java, Mexica...) devient de plus en plus difficilement trouvable.


Cette édition ne se trouve quasiment plus en boutique (reste les occases). Bon, il paraît qu'une nouvelle édition 2005 devrait voir le jour (Maxime, si tu nous lis, tout n'est pas perdu...).



[MODE Flashback ON]

Torres, j'ai eu du mal au début. Ma première partie remonte à environ 3ans et demi, et ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Avec un peu de recul, je me suis rendu compte que je n'étais pas près pour ce style de jeu, un peu froid, mais diablement astucieux. Sa mécanique épurée permet, une fois qu'on maîtrise les règles, de laisser place à une fluidité du jeu assez bonne et des combinaisons d'action (parmis 5 points d'action par tour) relativement stimulante.

Un an plus tard, je découvrais Java, lors de la Thématique à Rochetaillée d'octobre 2003, où Ludo le gars me fesait essayer ce petit bijou. Je fûs d'ailleurs lamentable lors de cette partie, mais pour ceux qui me connaissent, je suis vraiment très lent pour démarrer... Enfin, faut bien que je me trouve une excuse ;-)....Enfin bref, c'est simple : le coup de foudre... Et Java, dans le genre jeu de placement en 3D, c'est tout de même assez costaud quand on veut se creuser les méninges.

Un mois ou deux plus tard, je refis une partie de Torres (un peu par hasard, mais sans grande conviction pour être honnête), et là, le jeu se révéla enfin à mes yeux (j'avais certainement mûri ludiquement on va dire). Comme quoi, il faut savoir passer par certaines étapes avant de pouvoir définitivement se prononcer sur un jeu...

[MODE Flashback OFF]



Bref, on installe le plateau, on explique les règles à Maxime qui découvre le jeu, et c'est parti.

Nicolas, en noir (oh tiens, c'est original comme couleur... d'ailleurs, ça lui brouillera certainement un peu ses repères lors de notre partie à 5 de Manila...) se monte très rapidement une magnifique forteresse à laquelle Maxime, en bleu, tente à plusieurs reprises de frapper à la porte. Mais par quelques actions judicieusement placées, Nicolas ferme sa forteresse empêchant Maxime de monter réellement en hauteur, et par là même, de profiter pleinement des points de cette belle bâtisse.

Seul dans mon coin (en orange), je décide de voir à long terme en prenant le temps de sortir mes chevaliers assez tôt dans le jeu. Voyant tout de même que je suis quelque peu à la traîne, j'essaye de raccrocher les wagons sur la forteresse initiale de Maxime. Mais il s'inspire quelque peu de la tactique de Nicolas et me ferme un peu la porte au nez afin d'éviter que je ne monte trop haut. Premier décompte, les scores restent tout de même assez serrés : il ne s'agit que de la première manche (parmi 3)...



En début de cette seconde manche, même si Maxime était devant de 2 ou 3 points, il me semblait évident que Nicolas était relativement bien implémenté dans les forteresses.

Etant personnellement assez mal positionné, je décidais par conséquent de piocher des cartes action assez régulièrement pour tenter des coups spéciaux. La première carte ne me sourit pas, la seocnde ne fût guère plus encourageante. Pendant ce temps là, Nicolas continuait de monter et Maxime tentait péniblement de le suivre dans cette bâtisse en avant plan.

Ma troisième carte me permit enfin de résoudre mon problème de blocage en sautant 2 étages à la fois (au lieu d'un seul en standard) et je pus monter relativement rapidement dans la forteresse du fond, en bloquant si possible Maxime (si besoin était).

On allait presque attaquer le second décompte lorsque la sonnette d'entrée retentit... Nous étions désormais 5, et, pour éviter de faire attendre nos comparses, nous décidâmes d'arrêter prématurément cette partie, qui m'a fortement redonné l'envie d'y revenir. Si les événements propres à l'organisation de la soirée allaient se calmer, le déroulement des parties suivantes allaient tout de même nous réserver des surprises, notamment à Manila, notre première partie à cinq...


La suite de la soirée, avec Manila

 

Publié dans CR de soirées jeux

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